Crise en Guinée-Bissau : la CEDEAO confrontée à un nouveau défi

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La situation politique en Guinée-Bissau prend une tournure alarmante avec la prolongation controversée du mandat du président Umaro Sissoco Embaló.

Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tentait d’intervenir par le biais d’une mission diplomatique, Embaló a catégoriquement refusé de collaborer et a même menacé d’expulser les émissaires de l’organisation.

Son mandat, censé se terminer en février 2025, pourrait être prolongé jusqu’en septembre 2025, une interprétation qu’il justifie par la validation tardive de son élection par la Cour constitutionnelle. Cela suscite des accusations d’un « coup d’État constitutionnel » de la part de l’opposition.

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Cette escalade de tensions expose la CEDEAO à un défi majeur, alors qu’elle fait déjà face à une crise d’autorité, exacerbée par le retrait de plusieurs de ses membres, dont le Mali et le Burkina Faso, en raison de divergences sur le maintien des gouvernements militaires.

Ce retournement d’Embaló, qui s’était auparavant opposé fermement aux atteintes à la démocratie dans des pays comme le Mali, met en lumière une incohérence croissante au sein de la CEDEAO, désormais critiquée pour son incapacité à faire respecter ses décisions.

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Avec un climat politique chaotique et des attentes socio-économiques non satisfaites, le pays risque de sombrer dans une instabilité encore plus profonde, dans un contexte où l’opposition, renforcée par une majorité au Parlement dissous, semble prête à contester le pouvoir en place.