Crise au CNO-Togo : De terribles accusations lancées contre la direction

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Le Comité national olympique du Togo (CNO-Togo) se trouve au centre d’une vive controverse. À quelques semaines du congrès électif, les tensions ont éclaté lorsque quatre fédérations – Natation et Sauvetage, Cyclisme, Hockey et Escrime – accusent la direction actuelle de manipuler le processus électoral et de gouvernance autoritaire.

Lors d’une conférence de presse à Lomé, les fédérations ont dénoncé ce qu’elles ont décrit comme des « suspensions arbitraires » visant les critiques de la direction. Elles ont appelé à la suspension immédiate du processus électoral, à des audits indépendants pour examiner la gestion du comité et à des réformes structurelles pour plus de transparence et d’équité.

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Essonana Daou, président de la Fédération de natation et de sauvetage, a déclaré : « Il est urgent de suspendre ce processus électoral et de remettre à plat la gouvernance du CNO-Togo pour construire un avenir meilleur pour le sport au Togo. »

La direction du CNO-Togo réagit fermement

Dans un communiqué de presse du 27 novembre, le comité a rejeté ces accusations. Il a précisé que la suspension de sept fédérations sur 21 affiliées est conforme à la fois à la Charte olympique et à la loi togolaise. Ces réglementations obligent les fédérations à souscrire des polices d’assurance pour les athlètes et les encadrants. Les fédérations suspendues, a noté le comité, pourraient recouvrer leurs droits une fois qu’elles se seront alignées sur les exigences légales.

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Répondant aux allégations de mauvaise gestion, le CNO-Togo a souligné que ses finances sont auditées chaque année par des cabinets indépendants et validées par la Solidarité olympique.

Le processus électoral sous surveillance

Le CNO-Togo a rassuré les parties prenantes sur la transparence de son processus électoral, prévu pour le 7 décembre 2024. La présence d’un représentant du Comité international olympique (CIO) est attendue pour surveiller les élections.

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Les projecteurs sont désormais braqués sur la direction et les fédérations contestataires pour trouver une voie à suivre qui donne la priorité au développement du sport togolais.