Crise au Niger : Un proche de l’ex-président Bazoum arrêté en Libye

L’arrestation de Mahmoud Sallah en Libye suscite des préoccupations en matière de sécurité transfrontalière et pourrait aggraver la crise politique au Niger.
Le chef rebelle nigérien, à la tête du Front patriotique pour la libération (FPL), a été appréhendé le 23 février par l’armée libyenne après des accusations de déstabilisation du régime de Niamey. Alors que les autorités libyennes et nigériennes voient le FPL comme un groupe armé menant des opérations illégales à la frontière, Sallah se proclame défenseur du retour à l’ordre constitutionnel dans son pays.
Son arrestation met en évidence une coopération sécuritaire accrue entre les deux nations, visant à lutter contre les menaces transnationales. Cette interpellation intervient dans un contexte de tensions grandissantes au Sahel, exacerbé par les activités du FPL, notamment des menaces contre des installations pétrolières dans le nord-est du Niger.
La détermination des autorités libyennes et nigériennes à collaborer pour maintenir la stabilité régionale est manifeste, comme l’indiquent plusieurs responsables.
Alors que les résultats de l’enquête pourraient dévoiler des éléments essentiels concernant les financements et les connexions de Sallah avec d’autres groupes armés, la communauté internationale observe attentivement l’évolution de la situation, conscient des conséquences que cela pourrait engendrer pour l’ensemble de la région.
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