Au Niger, dix nouvelles personnes ont été ajoutées au Fichier des Personnes, Groupes et Entités impliqués dans des actes de terrorisme ou portant atteinte aux intérêts nationaux (FPGE).
Parmi elles figurent des proches de l’ancien président Mohamed Bazoum, renversé en juillet 2023, y compris deux anciens ministres en charge des Affaires étrangères et de l’Intérieur. Ces derniers sont actuellement poursuivis pour complot et trahison devant un tribunal militaire.
Certaines des nouvelles inscriptions incluent également des chefs rebelles Toubous, marquant un tournant dans l’identification des menaces perçues au sein du pays. Les personnes inscrites sur cette liste ont un délai de trois mois pour contester leur enregistrement, mais elles se trouvent toutes en situation d’exil.
Les mesures qui s’appliquent à elles incluent une interdiction de voyager, le gel de leurs actifs financiers, et la possibilité d’une déchéance provisoire de leur nationalité.
Le FPGE, créé en août dernier, continue d’évoluer alors que le régime actuel se met en place et se prépare à faire face à des épreuves substantielles sur le plan de la sécurité publique, avec neuf autres personnes ayant déjà été provisoirement déchues de leur nationalité le mois précédent.
