Le coup d’État survenu mercredi en Guinée-Bissau a provoqué une réaction immédiate des missions d’observation de l’Union africaine, de la CEDEAO et du Forum ouest-africain des Sages.
Dans un communiqué conjoint, elles expriment leur vive inquiétude face au renversement brutal de l’ordre constitutionnel, alors même que le pays attendait les résultats de l’élection présidentielle. Les observateurs dénoncent une tentative manifeste de déstabiliser un processus électoral qui, selon eux, s’était déroulé dans le calme et sans incidents majeurs.
Ils appellent à la libération immédiate des responsables arrêtés, dont certains tenaient des rôles clés dans l’organisation du scrutin, estimant que leur détention compromet gravement la poursuite normale du processus démocratique.
Face à la gravité de la situation, les missions exhortent l’Union africaine et la CEDEAO à agir de toute urgence pour rétablir l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau. Elles déplorent une attaque directe contre les acquis démocratiques du pays et appellent à des mesures concrètes pour restaurer la légalité républicaine.
Toutefois, cet appel suscite scepticisme et désillusion, car les précédents coups d’État au Mali, au Burkina Faso, au Niger ou encore en Guinée-Conakry ont montré les limites de l’influence des organisations régionales, souvent réduites à de simples déclarations sans effet tangible.
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