En Côte d’Ivoire, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), principale formation de l’opposition, a vivement protesté ce dimanche suite à l’interpellation de huit de ses responsables au cours de la semaine écoulée.
Le parti, dirigé par Tidjane Thiam, dénonce des arrestations qualifiées d' »arbitraires » et « sans motif précis », les inscrivant dans une série d’actions ciblant déjà d’autres membres de son personnel politique, comme Yao Innocent et Henri Joël-Ndri Kouadio.
Cette situation n’est pas isolée, touchant également le PPA-CI de Laurent Gbagbo, et l’ensemble de l’opposition perçoit ces mesures comme une stratégie d’intimidation orchestrée par le pouvoir en place.
Face aux accusations de l’opposition, le gouvernement ivoirien, par la voix de son porte-parole, réaffirme que toutes les interpellations sont menées dans le strict cadre de procédures judiciaires et appelle au respect de l’indépendance de la justice.
Malgré cette pression grandissante, Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et leurs partisans maintiennent leur opposition à une éventuelle candidature d’Alassane Ouattara et exigent leur réinscription sur les listes électorales pour garantir un scrutin inclusif.
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À quelques semaines de l’élection présidentielle, les autorités ont par ailleurs renforcé le dispositif sécuritaire avec 44 000 agents déployés, interdit toute manifestation contestant les décisions du Conseil constitutionnel, et promis une répression sévère des dérives sur les réseaux sociaux, signifiant une période politique particulièrement tendue.