À moins de deux mois du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre 2025, Simone Gbagbo Ehivet, ex-première dame et désormais candidate validée par le Conseil constitutionnel, fait l’objet de vives accusations. Certains opposants l’accusent de faciliter la réélection d’Alassane Ouattara, en quête d’un quatrième mandat.
La liste définitive des candidats publiée par le Conseil constitutionnel a retenu seulement cinq dossiers sur soixante : Alassane Ouattara, Simone Gbagbo, Jean-Louis Billon, Lagou Adjoua Henriette et Ahoua Don Mello. Parmi les recalés figurent des poids lourds de la scène politique : Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N’Guessan.
Depuis, des voix critiques reprochent à Simone Gbagbo un manque de solidarité envers les candidats écartés. Le quotidien Le Nouveau Réveil, proche du PDCI, a même insinué qu’elle pourrait être en train de favoriser la stratégie du RHDP.
Ces accusations ont été balayées par Kevin Mian, président de Force Citoyenne et membre de la coalition CAP-CI, qui a rappelé qu’en avril dernier, Simone Ehivet Gbagbo avait initialement choisi de se retirer du scrutin, par solidarité avec Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam. Mais face au retournement de situation de ces derniers, la CAP-CI l’a finalement poussée à s’engager officiellement dans la bataille électorale en juillet.
« D’où sort aujourd’hui cette histoire de soutien à Ouattara ? », s’interroge Kevin Mian. Selon lui, « le vrai combat reste celui contre le RHDP », réaffirmant la volonté de la coalition d’empêcher un quatrième mandat du président sortant.
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