Le tribunal de première instance a récemment rejeté une demande visant à réinscrire Charles Blé Goudé, l’ancien ministre de la Jeunesse et leader du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), sur les listes électorales pour la présidentielle de 2025.
Malgré un acquittement par la justice internationale de crimes contre l’humanité, Blé Goudé reste sous le coup d’une condamnation de 20 ans de prison dans son pays pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011.
La défense de Blé Goudé, représentée par le Cojep, accuse le gouvernement actuel de mener une politique d’exclusion envers les opposants politiques, et appelle à une amnistie pour permettre au leader de participer à l’élection prévue le 25 octobre.
Maître Serge Ouraga, porte-parole du Cojep, a exprimé sa déception face à cette décision judiciaire, soulignant que la situation de Blé Goudé ne correspond pas à celle d’une personne en fuite, puisqu’il avait été jugé par la Cour pénale internationale alors que le procès en Côte d’Ivoire avait lieu.
Il dénonce une manœuvre visant à empêcher toute opposition politique dans le cadre de l’élection à venir. Avec des figures majeures de l’opposition, comme Blé Goudé, qui ne figurent pas sur la liste électorale temporaire, la tension politique monte en vue de la publication de la liste définitive en juin.
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