Côte d’Ivoire : Elle adopte un enfant et lui inflige des traitements inhumains

Il y a deux décennies, dame Koné Fatima a fait face à une fausse-couche, marquant le début d’une période où elle n’a pas pu concevoir ni donner naissance. Cependant, en 2016, la grâce de Dieu lui a souri, lui offrant la chance d’avoir un enfant d’une manière inattendue.

La belle rencontre

Un jour, en sortant de l’église, elle a été alertée par les pleurs d’un bébé abandonné. Âgé d’environ deux mois et demi, elle a pris l’enfant et a immédiatement informé l’église avant de se rendre au commissariat pour faire une déclaration officielle.

Dame Fatima, née en 1977 en Côte d’Ivoire, a entrepris toutes les démarches légales nécessaires pour obtenir la garde de cet enfant. Bien que le tribunal de Toumodi ait initialement hésité, elle a présenté des arguments convaincants, accompagnés du témoignage de proches qui ont souligné son amour et son dévouement envers les enfants. Finalement, elle a obtenu la garde de la petite Mimi, qui porte désormais son nom.

Lire aussi  Trump promet de "punir" la Russie après la plus grande frappe sur l’Ukraine

Cependant, en décembre 2023, la fillette de 7 ans a été secourue par une femme de ménage qui a alerté la police après avoir découvert les atrocités auxquelles l’enfant était soumis depuis longtemps.

Face à la justice

L’affaire a donc été portée devant la justice. Une fois au tribunal du Plateau, le 23 janvier 2024, madame Koné Fatima a été surprise en train de maltraiter l’enfant en classe de CE1. Elle a initialement justifié son geste en affirmant qu’elle la corrigeait car elle refusait d’apprendre ses leçons, mais elle a fini par avouer devant le juge, confrontée à des images montrant les blessures et cicatrices de l’enfant.

Lire aussi  MTV VMAs 2025 : Tyla, lady Gaga, Ariana Grande... découvrez le palmarès complet

Le procureur a souligné l’inhumanité des actes de dame Koné, citant des témoignages de voisins indiquant que les employées domestiques avaient fui en raison des traitements cruels infligés à l’enfant, notamment des brûlures à l’eau chaude. Malgré les supplications passées pour obtenir la garde de l’enfant, la condamnée n’a montré aucun regret à la barre.

Lire aussi  VIDEO : après la victoire de l’Espagne, Lamine Yamal face à une galère inattendue

Reconnue coupable, elle a écopé d’une peine de dix ans de prison, d’une amende de 500 000 FCFA, et la garde de l’enfant lui a été retirée. Le juge a noté que l’enfant vit désormais dans un environnement sain, recevant un suivi approprié pour le traumatisme subi.