
Corée du Sud : Ouverture du procès pénal contre le président destitué Yoon Suk Yeol
La Corée du Sud a ouvert un procès pénal contre l’ancien président Yoon Suk Yeol, après son éviction pour des accusations d’insurrection liée à l’instauration d’une loi martiale fin 2024. Cette décision a entraîné d’importantes manifestations et des troubles politiques.
Lors d’une audience qui a eu lieu lundi, Yoon a rejeté les accusations allant jusqu’à parler de tentative de coup d’État, affirmant que la déclaration de loi martiale était une réponse à l’obstruction de l’opposition, qui avait destitué plusieurs responsables gouvernementaux.
Déchu par la Cour constitutionnelle pour des violations des pouvoirs constitutionnels, Yoon aurait agi sans base légale pour proclamer la loi martiale, ce qui a, selon les procureurs, paralysé des institutions étatiques essentielles.
Arrivé au tribunal habillé d’un costume bleu marine et d’une cravate rouge, Yoon a passé environ 40 minutes à défendre ses actions, affirmant que l’intention de sa mesure était de transmettre un « message de paix » à la nation, et indiquant qu’il s’attendait à ce que cette déclaration ne dure qu’un jour.