Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol fait face à une motion de destitution déposée par six partis d’opposition, après une tentative controversée d’instaurer la loi martiale, rapidement annulée sous la pression de la rue et du Parlement.
Lors d’une allocution surprise, il avait justifié cette mesure exceptionnelle en invoquant une menace des “forces communistes nord-coréennes” et des blocages parlementaires. Cette décision, qui impliquait la suspension des institutions démocratiques, a suscité un tollé national et international.
Devant le mécontentement croissant, Yoon a retiré la loi martiale six heures après son annonce, tandis que son propre parti prenait ses distances. L’incident, marqué par le déploiement de troupes au Parlement et des manifestations de masse, a ravivé les souvenirs de l’autoritarisme des années 1980.
La Confédération coréenne des syndicats appelle désormais à une grève générale, exigeant la démission du président, dont la popularité est au plus bas. L’opposition prévoit également des poursuites pour rébellion contre Yoon et plusieurs hauts responsables.
En attendant, l’incertitude politique pèse sur l’économie, comme en témoigne la baisse de la Bourse de Séoul.
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