Les électeurs sud-coréens se rendront aux urnes le 3 juin prochain pour élire un nouveau président, suite à la destitution de Yoon Suk-yeol, confirmée par la Cour constitutionnelle la semaine dernière.
Dans un contexte de crise politique marqué par le chaos, la campagne électorale débutera officiellement le 12 mai, avec le leader du Parti démocrate, Lee Jae-myung, qui se positionne comme le grand favori. Ancien ouvrier devenu avocat et homme politique, Lee a frôlé la victoire lors de l’élection de 2022 et est désormais en tête des sondages, sur fond d’un parti conservateur en déconfiture.
Bien que Lee Jae-myung n’ait pas encore officialisé sa candidature, les élections se dérouleront selon un scrutin universel à un tour, avec un mandat de cinq ans qui ne peut être renouvelé. Cette fois, la passation de pouvoir sera immédiate, soulignant la volonté de la Corée du Sud de retrouver rapidement la stabilité politique.
Le président par intérim, Han Duck-soo, a indiqué que la date du 3 juin avait été choisie pour permettre aux partis de bien se préparer et pour garantir une bonne organisation des opérations électorales.
