Conor McGregor, l’ancien champion de MMA irlandais, a récemment annoncé sa candidature à la présidence de son pays pour les élections prévues en novembre 2025, cherchant à se forger une image comparable à celle de Donald Trump.
Bien qu’il soit une personnalité extrêmement célèbre et qu’il ait l’habileté d’attirer l’attention, notamment par ses prises de position provocatrices sur des sujets tels que l’immigration, ses chances de remplir les conditions nécessaires pour une candidature sont faibles.
McGregor, qui a été critiqué pour ses commentaires sur la migration en milieu rural, semble adopter un discours d’outsider qui pourrait séduire certains électeurs, malgré une réaction largement négative à son invitation à la Maison Blanche à l’occasion de la Saint-Patrick.
Cependant, le chemin vers la présidence est semé d’embûches pour McGregor. Pour pouvoir se présenter, il doit réunir 20 signatures de parlementaires ou obtenir le soutien de quatre autorités locales, tâches qui s’avèrent délicates, étant donné qu’il devra convaincre des élus majoritairement issus des partis traditionnels.
Bien qu’il jouisse d’un certain soutien parmi des groupes anti-immigration, l’extrême droite reste marginalisée en Irlande jusqu’à présent, et McGregor pourrait représenter un potentiel changeant en politique.
Son passé judiciaire tumultueux et ses controverses soulèvent cependant des doutes quant à sa légitimité en tant que candidat à la présidence.