Brazzaville , 3 Juillet 2023 (Lomé Actu) – Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a annoncé lors d’un bilan à mi-parcours de son action que le Congo-Brazzaville allait mettre en place la biométrie pour l’élection présidentielle de 2026.
Cette décision répond aux demandes de l’opposition qui a toujours contesté les résultats des précédents scrutins et propose une concertation préalable à l’introduction de cette technologie.
Selon le chef du gouvernement, la voie est désormais ouverte pour expérimenter la biométrie avec la réalisation du cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH5), dont les résultats sont actuellement en cours de traitement.
Cette expérimentation sera mise en place lors de la prochaine élection présidentielle prévue en 2026, à laquelle le président Denis Sassou Nguesso pourrait se représenter pour un cinquième mandat, conformément à la Constitution en vigueur.
Réactions et propositions de l’opposition Les déclarations du Premier ministre ont suscité des réactions de la part de l’opposant Clément Miérassa, pour qui les consultations organisées dans le pays n’ont rien apporté en matière de gouvernance électorale.
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Concernant la biométrie, le président de la Fédération de l’opposition congolaise propose une démarche :
« Avant de parler de l’expérimentation de la biométrie lors de la prochaine élection présidentielle, il est souhaitable d’engager un débat sérieux entre tous les acteurs politiques sur la gouvernance électorale en général et la biométrie en particulier, en vue de maîtriser le corps électoral. Car c’est un problème extrêmement important », a-t-il suggéré.
Attente de résultats concrets « Nous attendons de voir pour croire, car les promesses ont trop duré », a déclaré un membre de la société civile qui avait déjà observé les élections au Congo en 2021 et 2022.