Dans le cadre des négociations entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, le président togolais Faure Gnassingbé a été désigné potentiel médiateur par João Lourenço, le chef de l’État angolais et président en exercice de l’Union africaine, lors d’une réunion virtuelle récente.
À Kinshasa, les membres du gouvernement se montrent mesurés dans leurs commentaires. Lambert Mende, député de la majorité, a affirmé que son groupe n’a pas de reproches à faire à l’égard de Gnassingbé, soulignant l’importance d’établir un dialogue nécessaire avec le Rwanda.
Quant à la question de savoir si Faure Gnassingbé est le bon choix, il reste à la discrétion du président congolais, qui devra décider ensuite. De son côté, l’opposition adopte une attitude plus réservée à l’égard de cette proposition.
Claudel-André Lubaya, figure de proue de l’opposition, a remarqué que le choix de Gnassingbé est secondaire et que l’UA doit avoir ses motifs. Il a cependant exprimé des préoccupations sur le caractère éparpillé des initiatives de paix en cours, estimant qu’elles créent une confusion qui ralentit la recherche de solutions effectives.
En attendant, la proposition de nomination doit encore être validée par les leaders de l’Union africaine. Pendant ce temps, les négociations entre le gouvernement congolais et le groupe politico-militaire AFC/M23 continuent à Doha, dans le cadre d’une médiation distincte par le Qatar.
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