Suite au retrait de l’Angola de la médiation dans la crise qui perdure dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont pris l’initiative de désigner un nouveau groupe de médiateurs.
Ce collectif, qui inclut d’anciens chefs d’État et d’éminentes personnalités africaines, a été formé pour faciliter le dialogue entre les différentes factions. Les discussions ont recommencé le 24 mars, avec des figures influentes telles qu’Olusegun Obasanjo (Nigéria) et Uhuru Kenyatta (Kenya).
Cette initiative de médiation survient après que le président angolais, João Lourenço, a annoncé la cessation de son implication dans le conflit RDC-Rwanda, arguant que Luanda devait rediriger ses efforts vers les priorités de l’Union africaine.
Parallèlement, le Qatar a renforcé son rôle en tant qu’acteur diplomatique avec une rencontre trilatérale à Doha impliquant Félix Tshisekedi, Paul Kagame et l’émir qatari. Sur le terrain, les Forces armées de la RDC (FARDC) surveillent de près le retrait des rebelles M23 de la ville stratégique de Walikale.
Ce nouvel effort de médiation représente une volonté conjointe des nations africaines de trouver une solution durable à un conflit vieux de près de trois décennies.
