Un mois après l’appel à un cessez-le-feu immédiat dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et la demande de retrait des forces rwandaises, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni à nouveau pour discuter des dernières évolutions liées au conflit et des rapports de la cheffe de la MONUSCO.
Au cours de cette session, les membres ont constaté une détérioration des conditions de sécurité et humanitaires, incitant le Conseil à réaffirmer son désir de trouver une solution politique durable. Pendant ce temps, lors de ce rencontre à New York, le ministre rwandais des Affaires étrangères a nié toute implication directe des troupes rwandaises et a critiqué sévèrement les actions de la MONUSCO.
La situation sur le terrain s’est intensifiée, avec l’Alliance Fleuve Congo et le M23 s’appropriant de vastes zones dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, tandis que des régions comme Maniema et Tshopo pourraient être leurs prochaines cibles.
La chef de la Monusco a souligné la crise humanitaire grandissante, exacerbée par les infrastructures défaillantes et un système bancaire paralysé, et a demandé la réouverture des aéroports de Goma et de Kavumu pour faciliter l’accès humanitaire.
Les ambassadeurs de la RDC, de l’Angola et du Burundi, ainsi que le reste du Conseil, ont exprimé leur soutien pour un rapprochement politique, alors que le ministre rwandais a défendu la position de son pays en évoquant des menaces persistantes provenant de l’est de la RDC.