Le climat politique s’assombrit avec le placement en résidence surveillée du premier vice-président Riek Machar, une décision qui suscite l’inquiétude quant à la pérennité de l’accord de paix signé en 2018.
Les circonstances entourant cette détention restent floues, mais les tensions montent, alimentées par l’arrestation de plusieurs responsables de son parti et des récentes violences dans la région du Haut-Nil.
Pal Mai Deng, le porte-parole de Machar, déclare que cette intervention constitue une atteinte sérieuse à l’accord de paix, demandant à la communauté internationale d’intervenir pour protéger Machar.
Nicholas Haysom, à la tête de la mission de l’ONU au Soudan du Sud, avertit des dangers liés à ces changements unilatéraux qui pourraient plonger le pays dans une nouvelle guerre.
Les récents événements, dont la prise d’une base militaire par une milice nuer alliée à Machar, ont exacerbé la crise, et des accusations circulent visant certains de ses proches, soupçonnés d’avoir orchestré ces violences.
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L’ONU appelle à la retenue dans un contexte où le spectre du conflit resurgit, menaçant non seulement le Soudan du Sud, mais aussi l’ensemble de la région.