Nadiya Sabeh, épouse de l’artiste Ariel Sheney, s’est éteinte le mercredi 3 décembre 2025, après avoir mené un long et courageux combat contre un cancer du sein.
Peu avant son décès, elle s’était confiée dans une interview accordée à Brut, revenant sur le moment où elle a découvert sa maladie, ainsi que sur ce qu’elle considère comme sa plus grande erreur.
Le jour où tout a commencé
En février 2024, Nadiya remarque quelque chose d’inhabituel. « J’étais chez moi, et sans raison particulière, j’ai palpé ma poitrine. C’est là que j’ai senti une boule », se souvenait-elle. Paniquée, elle en parle immédiatement à Ariel Sheney, qui tente de la rassurer, pensant qu’il s’agissait simplement de variations hormonales. Malgré ses inquiétudes persistantes, elle consulte un médecin, qui lui demande de réaliser des examens approfondis.
Une réaction tardive : sa “pire erreur”
Avec beaucoup d’honnêteté, Nadiya reconnaissait ne pas avoir agi assez vite. Cette hésitation, expliquait-elle, a permis au cancer de progresser silencieusement. « Je vous avoue que je n’ai pas fait les examens immédiatement. Je me disais que ce n’était sûrement rien, même si une petite voix me disait le contraire », confiait-elle. Le temps passe jusqu’au jour où une douleur à la cuisse se manifeste, un symptôme auquel elle ne fait pas du tout le lien avec un possible cancer du sein. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle entame enfin une série d’analyses plus poussées. La biopsie confirme alors le diagnostic : un cancer du sein avancé.
Douleurs, traitements et combat intérieur : Nadiya raconte l’enfer vécu
Face au diagnostic, Nadiya Sabeh traverse d’abord une phase de déni. « Je me disais que ce n’était pas réel puis la réalité m’a frappée. Je savais que ce qui m’attendait serait extrêmement difficile », confiait-elle. Elle raconte aussi le soutien inconditionnel d’Ariel Sheney, toujours présent pour la rassurer et l’encourager à ne pas abandonner. Mais la maladie a déjà gagné du terrain. Elle s’est propagée dans les os, entraînant des douleurs si intenses qu’elle peine à les décrire : « Ce n’était pas mon sein, c’étaient mes os. Des douleurs énormes, inexplicables ».
À cela s’ajoutent les effets secondaires de la chimiothérapie : nausées, faiblesse, perte de goût, et une transformation physique difficile à accepter. « C’était très dur il fallait s’adapter à tout ça », racontait-elle avec une dignité bouleversante.