Le député Dominique Yandocka a été condamné, le 26 décembre 2024, à un an de prison par la cour criminelle de Bangui pour « délit de complot ».
Arrêté le 15 décembre 2023 malgré son immunité parlementaire, Yandocka était poursuivi pour des accusations de complot et de tentative de coup d’État, basées principalement sur un enregistrement de conversation l’impliquant avec des membres de la garde présidentielle.
Bien que le procureur ait reconnu la méthode illégale utilisée pour obtenir des informations, il a tout de même souligné l’implication de l’opposant dans des actes considérés comme un complot.
Alors que la défense de Yandocka prévoit de faire appel de la décision devant la Cour de cassation, elle exprime son mécontentement face au verdict, arguant qu’il n’existe pas de preuves concrètes d’un complot. Le président de la cour, Thierry Joachim Pessiré, a pourtant disqualifié l’accusation d’atteinte à la sûreté intérieure, la réduisant au délit de complot, et lui a accordé une peine avec circonstances atténuantes.
Par ailleurs, le procureur général a ordonné la libération de Yandocka après avoir notifié le verdict, tandis qu’un mandat d’arrêt a été émis contre les trois témoins de l’affaire, qui sont actuellement en fuite.
