La République centrafricaine franchit une nouvelle étape dans son processus de paix : les groupes armés 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) et l’UPC (Union pour la Paix en Centrafrique) ont officiellement rejoint le gouvernement à la suite d’un accord négocié avec le soutien du président tchadien Mahamat Idriss Déby.
En vertu de cet accord, chaque groupe obtient deux postes ministériels ainsi que plusieurs responsabilités stratégiques au sein de l’administration. Cette intégration marque une tentative forte de transformer les anciens acteurs de la rébellion en partenaires de gouvernance.
Les autorités de Bangui saluent cette avancée comme un signal fort de réconciliation nationale. Pour les ministres de la Défense et de la Communication, cette décision prouve l’engagement sincère du gouvernement à construire une paix durable.
L’intégration des ex-rebelles représente à la fois un acte de foi politique et un test pour l’avenir du pays. Elle symbolise une volonté de tourner la page des conflits armés au profit du dialogue et de l’inclusion dans les institutions publiques.