Jeudi dernier, une centaine de personnes se sont rassemblées devant l’ambassade des États-Unis à Bangui. Cela survient en réponse à l’appel d’un nouveau Comité d’initiative, de contrôle et d’investigation sur les actions des États-Unis en Centrafrique. Les manifestants ont brandi des pancartes exigeant le départ de Bancroft, le respect des lois de la RCA par les États-Unis et la fin de l’entrée illégale des Américains sur le territoire national.
Le comité, créé le 29 décembre dernier, a adressé un mémorandum à l’ambassade et aux autorités centrafricaines. Il a appelé à des « actions patriotiques pour dénoncer l’ingérence des forces américaines ». Le comité a également qualifié le déploiement de mercenaires de Bancroft comme une « déclaration officielle de guerre au peuple centrafricain ». Par ailleurs, un regroupement dans le nord du pays, a eu lieu pour soutenir les instructeurs russes et s’opposer à tout retrait potentiel.
Les manifestations ont été organisées en réaction au partenariat sécuritaire entre la RCA et les États-Unis, confirmé par la présidence centrafricaine six jours avant la création du comité. Ce partenariat a suscité des inquiétudes et des critiques parmi les partisans des intérêts russes en Centrafrique. Ce qui a multiplié les attaques anti-américaines, accusant Washington de préparer des opérations militaires non autorisées et de violer la souveraineté centrafricaine.
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