La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) lance une nouvelle initiative majeure pour lutter contre les factures impayées, en commençant par les agences gouvernementales.
L’entreprise publique prévoit d’installer progressivement des compteurs d’électricité prépayés dans l’ensemble de l’administration publique avant d’étendre le programme aux ménages. Cette évolution marque un changement fondamental dans le mode de paiement de l’électricité, passant d’une facturation après consommation à un modèle de paiement anticipé.
Réduction de la dette et promotion de la responsabilité budgétaire
Le principal moteur de cette réforme est la pression financière importante que les factures impayées font peser sur les opérations de la CEET. Pour y remédier, les administrations et les services publics utilisant l’électricité basse tension seront désormais tenus de payer leur électricité à l’avance, selon un système similaire à celui d’une recharge de téléphone portable. Les responsables affirment que cette mesure est essentielle pour favoriser la transparence dans la gestion des fonds publics et permettra un suivi plus précis des dépenses énergétiques de l’État.
Les services publics ont un délai de deux ans pour se conformer
Les administrations publiques disposent d’un délai de deux ans pour s’adapter pleinement à cette nouvelle directive, sauf dérogation spéciale accordée par le ministère de l’Économie et des Finances. L’objectif principal est de renforcer la responsabilisation des services publics concernant leur consommation d’énergie, tout en renforçant la santé financière et la performance opérationnelle du secteur national de l’électricité.
La vision plus large de la CEET
Pour la compagnie, la transition vers les compteurs prépayés est une stratégie clé pour réduire les pertes financières liées aux factures impayées et aux branchements illégaux. Si le secteur public est la priorité initiale, l’objectif à long terme est d’étendre ce système à tous les clients.
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Les phases ultérieures privilégieront probablement les ménages ayant des antécédents d’arriérés de paiement ou ceux dont les compteurs sont obsolètes et défectueux.








