Nimaey, 20 aout 2023 (Lomé Actu) – Les discussions qui ont duré environ deux heures dans le but de trouver une solution pacifique à la crise au Niger n’ont pas abouti à des résultats significatifs, selon les informations de l’Associated Press.
De plus, il a été surtout révélé que le général Tchiani craint une éventuelle attaque de la part de la France.
La CEDEAO n’a pas réussi à obtenir de concessions majeures à l’issue des négociations avec le gouvernement militaire au Niger, a rapporté l’Associated Press en citant une source proche de la délégation.
Les pourparlers de samedi, auxquels le général Abdourahamane Tiani était présent, ont duré environ deux heures mais n’ont pas abouti à des décisions concrètes.
Selon la source, le général a demandé à la CEDEAO de lever les sanctions qui ont été imposées, mais il n’a pas offert de contrepartie. Malgré un ton « conciliant », les représentants des militaires ont maintenu leur refus de libérer le président renversé, Bazoum.
L’Associated Press a rapporté que « Tchiani a également exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations concernant la France, qui maintient environ 1 500 soldats dans le pays et a fourni une formation ainsi que mené des opérations conjointes avec l’armée nigérienne, et il craint qu’elle ne prépare une attaque. »
Une délégation de l’Afrique de l’Ouest s’est rendue à Niamey le 19 août dans le but de trouver une solution diplomatique à la crise.
« Notre but n’est pas de prendre le contrôle du pouvoir », a déclaré le général Tiani.
Il a précisé que la durée de la transition « ne dépassera pas trois ans ». Il a annoncé la convocation d’un « dialogue national » qui devrait formuler des « propositions concrètes » dans un délai de 30 jours, afin de jeter « les bases d’une nouvelle vie constitutionnelle », comme l’a lu le général dans une allocution télévisée.
