« Ce que tu dois faire, c’est de … », le chanteur Maalhox dit ses vérités à Brenda Biya après son coming out
Lome Actu, 11 juillet 2024 – Brenda Biya, dans une récente interview accordée au journal français Le Parisien, a clairement indiqué qu’elle souhaitait voir les lois camerounaises évoluer en faveur de la communauté LGBT. Ces propos ont contrarié le rappeur camerounais Maalhox à se prononcer sur le sujet.
Cette apparition de la fille de Paul Biya dans les médias fait suite à l’annonce officielle de sa relation avec une Brésilienne. Comme certains camerounais, cette récente sortie a provoqué la colère du rappeur Maalhox.
Fervent défenseur des relations traditionnelles entre hommes et femmes, Maahlox a condamné sans détour l’homosexualité de Brenda Biya. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux mercredi, le rappeur s’est donc ivré à une critique cinglante de la fille du chef de l’État. Il a fait comprendre que les gens ont certaines attentes à l’égard de l’enfant d’un président.
« Ce qu’on attend de toi Brenda, ce n’est pas de nous dire la femme que tu aimes, c’est de dire à ton père qu’il n’y a pas de routes au Cameroun, que des personnalités meurent sur les axes routiers à cause du mauvais état des routes », fulmine Maahlox.
L’artiste a également abordé la question de l’insuffisance des infrastructures médicales, citant son expérience d’un don à l’hôpital de Dschang.
« Le médecin m’a demandé de faire quelque chose et là on se prépare à y amener un groupe électrogène. Voilà ce que tu peux dire à ton père, Brenda, qu’il y a des hôpitaux sans électricité », poursuit le rappeur.
L’engagement sans faille de Brenda Biya
Dans son interview, Brenda Biya a clairement indiqué qu’elle souhaitait voir la législation camerounaise évoluer pour mieux protéger la communauté LGBT. C’est donc une position courageuse dans un pays où l’homosexualité est encore largement stigmatisée et criminalisée. Mais elle est certaine que son témoignage suscitera des changements positifs et une plus grande acceptation. Le code pénal camerounais condamne l’homosexualité, mais la grande majorité des Camerounais rejettent encore cette pratique.