Lomé Actu, 23 octobre 2024- Le député philippin Lordan Suan a déposé un projet de loi inédit visant à instaurer un congé non rémunéré de trois jours maximum pour les employés confrontés à une rupture amoureuse.
Cette proposition, qui s’appuie sur des études démontrant l’impact négatif des ruptures sur le bien-être mental et la productivité des individus, pourrait révolutionner la façon dont les entreprises abordent cette épreuve psychologique.
Le congé, qui ne pourrait être utilisé qu’une seule fois par an, vise à permettre aux employés de se remettre de la rupture et d’éviter les abus. L’impact d’une rupture amoureuse est souvent sous-estimé, mais il peut être comparable à un sevrage après une addiction.
Des études ont montré que le cerveau des personnes qui regardent une photo de leur ex-partenaire présente une activité similaire à celle des toxicomanes en manque de cocaïne. Ce phénomène est dû aux effets de l’ocytocine et de la dopamine, les hormones du plaisir et du bonheur, qui sont fortement sollicitées dans une relation amoureuse et dont le manque après une rupture peut être dévastateur.
Le projet de loi de Suan propose de tenir compte de l’âge des employés, les plus jeunes ayant droit à moins de jours de congé que les plus âgés. Des entreprises aux Philippines ont déjà adopté des politiques similaires, et il est possible que cette tendance se propage à d’autres pays dans les prochaines années.
