Ce pays d’Afrique devient le deuxième plus grand producteur de cuivre mondial
Le cuivre est essentiel pour maintenir les tissus conjonctifs en bonne santé, renforcer le système immunitaire et protéger les cellules contre le stress oxydatif en agissant comme un antioxydant.
En Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) connaît une évolution dans son industrie minière. Selon des données préliminaires, la production nationale de cuivre a dépassé celle du Pérou en 2023, ce qui positionne le pays comme le deuxième plus grand producteur mondial de ce métal précieux.
Avec 2,84 millions de tonnes extraites l’année dernière selon le ministère des Mines congolais, la RDC surpasse désormais le Pérou et ses 2,76 millions de tonnes en 2023.
Cette avance inattendue a surpris les experts, qui tablaient initialement sur un dépassement prévu pour 2026-2027, selon une estimation du cabinet Wood Mackenzie en mai 2022. Cependant, la rapide progression de la production minière en RDC a accéléré ce processus.
Cette montée en puissance repose en grande partie sur l’activité intense de quelques géants miniers, notamment le chinois CMOC sur Tenke Fungurume et Kisanfu, ainsi que le canadien Ivanhoe Mines sur Kamoa-Kakula. Le négociant suisse Glencore est également fortement impliqué dans cette dynamique. Avec de lourds investissements en cours, le potentiel de croissance des mines de cuivre congolaises reste considérable.
Cette perspective est une bonne nouvelle pour le gouvernement en place, qui voit dans l’industrie minière un levier économique majeur pour accélérer le développement du pays.
Cependant, un défi crucial se pose désormais : celui de transformer durablement cette richesse minière en bénéfices tangibles pour les populations locales, tout en préservant l’environnement des dommages causés par l’exploitation minière informelle.
Les autorités devront relever cette équation complexe afin d’assurer une gestion pérenne de cette nouvelle puissance cuprifère.