Alors que les menaces d’inondations et de catastrophes naturelles s’intensifient, le Togo ne reste pas les bras croisés. L’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) a récemment orchestré une série d’exercices de simulation grandeur nature dans la région Maritime, une répétition cruciale pour parer à une éventuelle urgence réelle.
Il y a quelques jours, le calme habituel de plusieurs localités des préfectures des Lacs, de Yoto et de Bas-Mono a été volontairement troublé pour mieux se protéger. Ces exercices simulateurs ont servi de test stressant pour les dispositifs de secours. L’objectif était triple : évaluer l’efficacité des systèmes d’alerte précoce, tester la coordination entre les différentes institutions en temps de crise et aiguiser les capacités d’intervention rapide des équipes sur le terrain.
Face à des scénarios simulant des crues subites et des évacuations d’urgence, c’est tout un écosystème de secours qui a été mis en mouvement. L’opération a mobilisé de manière concertée les services de sécurité, les sapeurs-pompiers, les autorités locales, les comités villageois de gestion des risques et les structures de santé. Cette large mobilisation vise à s’assurer qu’en cas de vraie catastrophe, chaque maillon de la chaîne de secours connaît son rôle et peut agir en parfaite synergie avec les autres.
Ces simulations, organisées très régulièrement, sont bien plus qu’un simple exercice de routine. Elles constituent un élément clé de la stratégie nationale pour renforcer la résilience des populations et transformer une réponse potentiellement chaotique en une gestion de crise maîtrisée et efficace.
