La rappeuse américaine Cardi B, de son vrai nom Belcalis Almanzar, a témoigné mardi 26 août 2025 lors de son procès pour agression civile à Los Angeles.
Elle est poursuivie par Emani Ellis, une ancienne agente de sécurité qui affirme avoir été agressée par l’artiste en 2018 devant un cabinet médical de Beverly Hills, alors que la chanteuse était enceinte de son premier enfant.
Les accusations d’Emani Ellis
Dans sa plainte déposée en 2020, Ellis soutient que Cardi B l’aurait frappée au visage, à la tête et au corps, lui aurait craché dessus et lancé des insultes racistes. Elle affirme également que les ongles longs de la rappeuse lui auraient causé des blessures nécessitant une chirurgie esthétique.
« On m’a humiliée physiquement et insultée racialement », a déclaré Ellis à la barre. Selon son témoignage, Cardi B se serait emportée lorsqu’elle l’aurait vue utiliser son téléphone, pensant être filmée en secret alors qu’elle se rendait à son rendez-vous médical.
La version de Cardi B
De son côté, la star de la pop urbaine rejette fermement les accusations. « Personne ne s’est touché », a-t-elle insisté devant le tribunal, expliquant que la confrontation n’avait été qu’un échange verbal.
Cardi B accuse même l’agente de sécurité d’avoir été la véritable agresseuse, affirmant qu’elle l’avait suivie et filmée sans son consentement : « Elle me disait qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Moi, je lui ai répondu que non. C’est comme ça que la dispute a commencé ».
À son arrivée au tribunal, la rappeuse a qualifié cette affaire d’« absolue tentative d’extorsion ».
Témoignages contradictoires et zone d’ombre
Le procès, qui a débuté cette semaine, met en lumière des témoignages contradictoires. Plusieurs personnes présentes sur les lieux en 2018 affirment que l’incident n’avait pas dégénéré physiquement et que Cardi B n’avait pas proféré d’insultes racistes.
Emani Ellis, en revanche, maintient qu’elle a subi une agression traumatisante. Elle réclame des dommages et intérêts pour coups et blessures, souffrance émotionnelle, négligence et séquestration.
