Dans un geste unique et symbolique visant à canaliser l’énergie positive et la réussite de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) en cours, l’équipe nationale égyptienne aurait procédé à un sacrifice de veau, faisant écho à une tradition qui s’est avérée fortuite lors de la CAN 2008.
La décision de sacrifier un veau remonte à la CAN 2008 au Ghana, où un rituel similaire avait été pratiqué par l’équipe égyptienne. Cette année-là, l’Égypte avait été sacrée championne et avait remporté le trophée tant convoité. Pour tenter de recréer ce succès, l’équipe se serait à nouveau tournée vers cette tradition symbolique.
Objectif : éviter les blessures et améliorer les performances
La raison d’être du sacrifice, comme l’expliquent des sources proches du camp égyptien, est d’invoquer des forces positives qui non seulement protégeraient les joueurs des blessures, mais amélioreraient également leurs performances sur le terrain. Dans l’environnement difficile et hautement compétitif de la CAN 2023, les équipes explorent diverses méthodes pour s’assurer un avantage sur leurs adversaires.
Après le sacrifice, la viande du veau a été distribuée aux pauvres et aux nécessiteux de Côte d’Ivoire, où se déroule actuellement le tournoi. Cet aspect charitable du geste s’aligne sur le thème plus large de l’unité et de la bonne volonté que le sport peut apporter aux communautés.
Les superstitions et les rituels font depuis longtemps partie intégrante de la culture du football, les équipes et les joueurs adoptant des pratiques censées apporter de la chance ou des résultats positifs. Si certains considèrent ces traditions avec scepticisme, d’autres les considèrent comme faisant partie des aspects psychologiques et culturels qui contribuent à la richesse de ce sport.
