Au Cameroun, un élu du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) remet en question la légitimité de la candidature potentielle de Paul Biya à la prochaine présidentielle, si celle-ci ne s’accompagne pas d’un congrès ordinaire du parti.
Leon Theiller, conseiller municipal de Monatélé, a saisi l’Élécam, l’organe électoral, pour formaliser cette contestation, arguant qu’aucune investiture ne saurait être valide sans un congrès. Cette démarche survient alors que Biya est présenté comme le candidat « naturel et statutaire » du RDPC pour les élections prévues dans quatre mois.
Leon Theiller se positionne en défi contre le leadership actuel de son parti, plaidant pour l’organisation d’un congrès ayant eu lieu pour la dernière fois en 2011, ce qui, selon lui, entache la légitimité de Biya depuis la prorogation de son mandat en 2016.
Bien qu’il ait déjà initié des actions juridiques pour faire reconnaître cette situation, il continue de faire pression en sollicitant une procédure d’urgence. En réponse, des membres du comité central du RDPC minimisent la portée de ses revendications, affirmant avec détermination que Biya demeure le candidat désigné pour l’élection d’octobre 2025.
