Au Cameroun, le 27 octobre, le Conseil constitutionnel a proclamé Paul Biya vainqueur de l’élection présidentielle avec 53,66% des voix, une annonce qui a immédiatement suscité des tensions.
Son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, conteste ces résultats et appelle les Camerounais à se mobiliser. Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes, notamment à Douala et Garoua, où les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser les partisans de l’opposition.
La situation reste tendue, en particulier à Douala, où de nombreux commerces et écoles demeurent fermés. L’Union européenne a exprimé sa préoccupation face à la répression des manifestations et a déploré la mort de plusieurs civils lors des affrontements.
Elle a également appelé à des enquêtes sur ces violences et à la libération des personnes détenues arbitrairement depuis l’élection.
Les candidats de l’opposition, y compris Patricia Hermine Tomaïno Ndam Njoya, ont dénoncé les résultats comme étant le reflet d’un système électoral défaillant, tandis que Cabral Libii, quant à lui, a reconnu les résultats tout en se tournant vers les prochaines élections municipales et législatives.
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