La justice suisse a réaffirmé la responsabilité de six gardes du corps de Paul Biya pour l’agression d’un journaliste de la RTS en 2019. Ceci intervient lors d’une manifestation contre le président camerounais devant l’Hôtel Intercontinental de Genève. Condamnés à des amendes avec sursis, ces agents de sécurité, jugés en appel, ont vu leurs peines maintenues, à l’exception d’un des accusés.
Malgré les réquisitions initiales du procureur de peines de prison avec sursis d’au moins trois mois, les juges ont opté pour une approche plus clémente. L’avocat des gardes du corps a plaidé en faveur de la protection présidentielle, affirmant qu’ils avaient agi pour la sécurité de Paul Biya. Cependant, le tribunal a rejeté cette défense, estimant que leur conduite n’était pas justifiée dans le contexte de la sécurité présidentielle.
L’incident, qui a entraîné une altercation avec le journaliste suisse, a valu aux agents de sécurité des accusations de prise illégale d’effets et de violence. Une situation qui a suscité une réaction ferme du ministère suisse des Affaires étrangères qui a souligné l’importance de respecter la liberté de la presse.
