Burkina, Niger et Mali : Comment le Port de Lomé favorise l’essor du commerce au Sahel ?

Le port de Lomé confirme son rôle de plaque tournante maritime de l’Afrique de l’Ouest. D’après les données compilées par Togo First à partir de sources officielles, l’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Niger et Mali – assure plus de 90 % de son trafic de transit en 2022.

Le port de Lomé, joyau maritime du Togo, a connu un afflux remarquable de trafic de transit en provenance des pays de l’AES. Les chiffres officiels révèlent une contribution de 92% aux activités du port, comparativement aux autres pays.

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Le Burkina Faso est au premier rang, avec une part de 80,48%. Le Niger et le Mali suivent avec 7,63 % et 4,55 % respectivement, tous deux affichant des trajectoires de croissance.

Les pays de l’AES dominent la scène du transit à Lomé via le Port de Lomé

Le ministre togolais de l’économie maritime, Edem Tengue, prévoit une poursuite de cette tendance à la hausse jusqu’en 2023, sur la lancée de 2019. L’attrait du port pour le Burkina Faso est évident, avec un taux de croissance annuel moyen impressionnant de 15,39 % depuis 2013, culminant avec un volume de transit de 3 081 050 tonnes en 2022.

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L’engagement du Mali avec le port s’est également développé, malgré des fluctuations occasionnelles, atteignant 174 203 tonnes en 2022. À l’inverse, l’interaction du Niger a légèrement diminué, avec une baisse annuelle moyenne marginale de 0,98 % au cours des neuf dernières années.

La voie à suivre pour le commerce maritime de Lomé

L’ascension du port de Lomé en tant que centre de transit est largement attribuée aux améliorations infrastructurelles et aux initiatives de collaboration commerciale du gouvernement togolais. En tant que premier port de transbordement de la région, Lomé est sur le point de consolider sa stature en matière de commerce de transit.

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Toutefois, les tensions régionales imminentes et les sanctions de la CEDEAO à l’encontre du Mali et du Burkina Faso pourraient jeter une ombre sur la dynamique future du transit. Les experts du secteur restent vigilants, anticipant l’influence du climat géopolitique sur les flux commerciaux à travers cette porte d’entrée essentielle de l’Afrique.