Le Burkina Faso a reçu des éloges pour ses efforts dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Lors d’une récente plénière à Paris, le Groupe d’action financière (GAFI) a annoncé le retrait du pays de sa liste grise, qui comprend les nations sous « surveillance renforcée ».
Quatre pays africains, dont le Burkina Faso, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Mozambique, ont été retirés de cette liste. Depuis leur inscription, ces nations ont mis en œuvre des mesures significatives pour renforcer leurs dispositifs de lutte contre les activités illégales, conformément aux recommandations du GAFI.
L’organisation a salué les « progrès notables » réalisés dans l’adoption de réformes essentielles. Cette avancée est une victoire pour l’Afrique, marquant un record avec quatre pays sortant simultanément de la liste grise.
Elisa de Anda Madrazo, représentante du GAFI, a souligné que ces pays ont déployé des efforts considérables pour combler les vulnérabilités que les criminels exploitent, contribuant ainsi à assainir leur économie. Ces changements visent à protéger les citoyens des activités criminelles et à réduire la peur liée aux attaques terroristes ainsi qu’à la fraude.
Depuis son inscription sur la liste en 2021, le Burkina Faso a démontré une amélioration notable dans la surveillance de son secteur bancaire ainsi que des professions non financières réglementées.
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Malgré ces avancées, plusieurs autres pays africains demeurent sous la surveillance accrue du GAFI, tels que la Côte d’Ivoire, l’Algérie, l’Angola et d’autres, signalant ainsi que le chemin reste à parcourir pour une sécurité financière totale sur le continent.








