Le tribunal administratif de Ouagadougou a confirmé mardi la demande de libération de Guy-Hervé Kam. Cependant, l’avocat militant est toujours en prison.
Le professeur Yoporeka Somet, secrétaire national du mouvement SENS, espère que les autorités du Burkina Faso appliqueront cette décision.
Guy-Hervé Kam, cofondateur du Balai Citoyen, a été arrêté à l’aéroport de Ouagadougou le 24 janvier.
Le 7 mars, l’officier judiciaire de l’État a émis des accusations de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État pour justifier son arrestation. Le juge du tribunal administratif a déclaré que cette justification était nulle et non avenue et a ordonné sa libération.
L’État a toutefois fait appel de cette décision. Hier matin, la Cour administrative d’appel de Ouagadougou a confirmé la demande de libération de Guy-Hervé Kam. Malgré cela, l’avocat militant est toujours enfermé.
Le professeur Yoporeka Somet, secrétaire national du mouvement SENS, espère que les autorités burkinabés appliqueront cette décision. L’avocat affirme que les responsables de ces actes devront répondre de leurs actes. Il cite le cas de l’assassinat de Thomas Sankara, pour lequel il a fallu attendre plus de trente ans pour que justice soit rendue.
