Burkina Faso : La Cédéao met en garde Ibrahim Traoré

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La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a publié un communiqué le dimanche dernier dénonçant les réquisitions forcées qui ont eu lieu au Burkina Faso. Cette dénonciation fait suite à la disparition inquiétante de l’homme politique Ablassé Ouédraogo, ainsi que de Daouda Diallo, représentant du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés du Burkina Faso.

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Ces deux figures ont été critiques envers la junte militaire au pouvoir dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, ce qui pourrait avoir motivé leur enrôlement militaire forcé.

La Cédéao condamne fermement ces réquisitions forcées, qualifiant la procédure de « illégale et arbitraire ».

Elle exprime sa préoccupation face à l’arrestation et à la détention de personnalités politiques et de la société civile par les autorités de la transition au Burkina Faso.

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La Commission de la Cédéao appelle ainsi à la libération immédiate des personnes interpellées et exhorte le pouvoir d’Ibrahim Traoré à prendre des mesures urgentes pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Cette déclaration intervient alors que la famille d’Ablassé Ouédraogo avait déjà exprimé son inquiétude quant à la disparition de ce dernier, soulignant l’absence de nouvelles du leader du parti Le Faso autrement.

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