Le gouvernement burkinabè dirigé par Ibrahim Traoré a annoncé le rétablissement de la peine de mort, une décision majeure alors que de nombreux pays tournent progressivement le dos à cette mesure. Selon les autorités, ce choix répond à un contexte sécuritaire exceptionnel qui exige une politique judiciaire plus ferme.
Le Conseil des ministres a précisé les crimes désormais passibles de la peine capitale : la haute trahison, les actes terroristes et l’espionnage. Le président Traoré estime qu’il n’est plus acceptable que les ressources publiques servent à maintenir en détention des individus ayant tenté de porter massivement atteinte à la nation.
Dans cette logique, la lutte contre les infiltrations étrangères ou les militaires tentés de collaborer avec les ennemis devient une priorité stratégique.
En parallèle, le gouvernement a renforcé plusieurs autres dispositions pénales. La promotion des pratiques homosexuelles est désormais sévèrement réprimée, tandis que les sanctions financières pour diverses infractions vont de 250 000 à 500 000 F CFA.
Les détournements de fonds publics supérieurs à 5 milliards F CFA pourront conduire à une peine de prison à vie, une mesure saluée par la population qui dénonce depuis longtemps la corruption de certains dirigeants. Les règles de circulation routière ont également été durcies, afin de réduire un taux d’accidents imputé aux comportements dangereux des usagers.
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Pour les autorités, ce vaste durcissement législatif vise à restaurer la discipline et à renforcer la protection du pays face aux menaces internes et externes.









