Le Burkina Faso a officiellement adopté son avant-projet de budget pour l’année 2025, mettant en avant un déficit réduit à 3,2 %, respectant ainsi les normes de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Sous l’impulsion du Capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement réajuste ses priorités en matière de dépenses, en concentrant les ressources sur des domaines clés tels que l’éducation et la santé.
Lors d’une réunion du Conseil des ministres, le ministre des Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a précisé que le budget s’élève à 3 129,8 milliards FCFA de recettes, contre 3 593 milliards FCFA de dépenses, illustrant ainsi un effort évident pour rattraper le déficit.
Cette année, le processus d’élaboration budgétaire a été marqué par l’engagement direct du président, qui a échangé individuellement avec chaque ministre afin d’intégrer les priorités actuelles dans les prévisions financières.
Cette approche a permis de réorienter certaines dépenses vers des initiatives sociales cruciales, en ligne avec le Plan d’action pour la stabilisation et le développement du pays, qui englobe la lutte contre le terrorisme, la gestion des crises humanitaires, et la réconciliation nationale.
Par ailleurs, le Conseil a approuvé un rapport sur des sanctions financières ciblées pour endiguer le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, visant ainsi à sortir le Burkina Faso de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).
