La cour d’appel de Paris a rendu son verdict ce 10 juillet en faveur de Natacha Rey et Amandine Roy, deux femmes accusées d’avoir diffusé une fausse information transphobe concernant Brigitte Macron.
En 2021, elles avaient largement contribué à la propagation d’une rumeur affirmant que la première dame serait en réalité une femme transgenre, se faisant passer pour sa sœur. Cette infox, qui a circulé principalement sur les réseaux sociaux, avait évoqué des rumeurs sur une prétendue transition de genre, des interventions chirurgicales et des détails personnels sur la famille Macron.
Bien que la cour ait relaxé les deux prévenues de l’ensemble des charges, un passage de l’affaire, concernant un détournement de mineur, a été jugé pertinent dans le cadre de la loi sur la presse. Toutefois, la relaxe a été accordée en raison de la « bonne foi » des accusées, une décision qui a soulevé l’incompréhension du côté des plaignants, notamment Jean-Michel Trogneux, le frère de Brigitte Macron, qui a exprimé son désaccord.
Cette rumeur, qui a émergé en 2017, a ressurgi régulièrement au fil des années, notamment pendant la présidence d’Emmanuel Macron, se transformant en une « infox » virale, non seulement en France, mais aussi à l’étranger, notamment aux États-Unis.
L’affirmation a été amplifiée par une vidéo de plus de quatre heures diffusée sur YouTube où Natacha Rey et Amandine Roy ont prétendu exposer une prétendue “escroquerie” d’État, alimentant un climat de méfiance et de désinformation.
Recevez l'actualité directement dans votre boite mail !
MERCI !
Ce genre de rumeur n’est pas isolé, car d’autres personnalités politiques, comme Michelle Obama ou Kamala Harris, ont également été victimes d’accusations similaires à caractère transphobe.