L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, qui est exposé à de graves accusations de projet de coup d’État, est en attente d’un jugement crucial le 26 mars pour savoir s’il sera formellement renvoyé en procès.
La Cour suprême, réunie à Brasilia, a débuté ses délibérations le 25 mars, en présence de Bolsonaro, qui se dit victime d’une persécution politique sans précédent au Brésil. Les accusations portées contre lui, comprenant « tentative d’abolition violente de l’État démocratique » et « organisation criminelle armée », pourraient le conduire à une peine de plus de 40 ans de prison.
Lors des débats, Bolsonaro a fait face à son ancien adversaire, le juge Alexandre de Moraes, et a continué de clamer son innocence tout en dénonçant les accusations comme infondées. Son équipe juridique rejette le rapport de la police fédérale l’accusant d’avoir tenté de se maintenir au pouvoir après sa défaite aux élections de 2022.
Inéligible jusqu’en 2030 à cause de ses attaques sur le système électoral, un procès et une éventuelle condamnation pour complot contre la démocratie pourraient anéantir ses espoirs de revenir sur la scène politique en 2026, lorsque les prochaines élections auront lieu.