De nos jours, l’argent se fait aussi rare que de l’eau dans le désert. Pour joindre les deux bouts, des jeunes filles se lancent dans une nouvelle activité où réinvente une nouvelle forme de prostitution. Le “ Bizi “. Si l’offre est difficile à chiffrer, plusieurs personnes constatent que les plateformes de réseaux sociaux sont le lieu le plus privilégié pour ces travailleuses de sexe.
La prostitution touche tous les continents, même si elle est souvent cachée aux regards, camouflée dans des maisons closes ou protégée par des exploiteurs et des consommateurs de sexe. Au Togo, la prostitution féminine baptisée “ Bizi “ impliquant des jeunes filles et même des mineurs est devenue un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. Que comprendre alors de ce phénomène et quels en sont les aboutissants ?
Que comprendre du phénomène Bizi au Togo ?
Le Bizi ne consiste plus à aller s’exposer dans une ruelle pour chercher ou attirer un client. Il suffit de poster ces numéros dans les groupes dédiés à cela ou de contacter directement les hommes via les plateformes de réseaux sociaux en leur proposant les services.

Elles sont écolières, étudiantes, apprenantes, serveuses, hôtesses, réceptionnistes et n’avaient aucune intention de tomber dans la prostitution. Jusqu’ici, la tendance était belle et bien connue, mais n’avait pas encore suscité autant d’engouement. Les témoignages de ces dernières semaines des victimes de ce cercle infernal sur TikTok ont relancé le débat.
Témoignage d’une fille sur le Bizi
À Lomé tout simplement, on peut noter, une pléiade des filles qui s’adonnent à cette activité. Sur TikTok, une fille a révélé comment elle s’est mise dans le Bizi.
“ En ce temps, j’allais à l’école, mais on avait des problèmes financiers, donc je n’arrivais pas payer mes frais de scolarité. Puis un jour, dans un échange avec mon directeur d’école, il me fit la proposition suivante : Couche avec moi et on oublie cette affaire d’écolage.
Chose que j’acceptai malgré moi quelques jours après. Et c’est comme cela que j’ai commencé à échanger mon sexe contre des avantages ou de l’argent. “
Le phénomène prend encore une autre tournure avec les histoires d’influenceuses. Beaucoup d’entre elles se cachent derrière ce statut pour gérer parfaitement leur gombo. Sur les réseaux sociaux, les influenceuses ont été accusées d’« incitation à la débauche », ou encore de « corruption des valeurs familiales » et de proxénétisme. La liste ne s’arrête pas là.
Mais une question demeure ? Le Bizi cette nouvelle forme de prostitution est-elle une profession comme une autre ou une forme d’exploitation des femmes ? ? Une simple activité génératrice de revenus ou une expression de violence à l’égard des femmes ? Un métier librement choisi ou une contrainte imposée ?
LIRE AUSSI :
Les autorités compétentes doivent impérativement se pencher sur cette situation qui trouble la tranquillité et la perception des femmes dans notre société, y compris des jeunes victimes.
📲 Suivez notre chaîne WhatsApp