Au Bénin, deux députés de la majorité ont proposé une révision de la Constitution visant à établir un Sénat. Le député Assan Seibou, l’un des initiateurs, a expliqué que cette institution permettrait d’encadrer l’implication des anciens chefs d’État dans les affaires publiques, offrant ainsi un cadre formel pour leur contribution à la résolution de questions cruciales.
Selon lui, l’absence de cet organe a conduit à des solutions informelles face à des enjeux sensibles, soulignant la nécessité de créer un espace où ces figures politiques puissent se retrouver et apporter leur expérience.
Le député Victor Topanou a également souligné que cette initiative vise à réduire le pouvoir excessif du gouvernement exécutif, en favorisant un équilibre entre les différentes branches du pouvoir. Il a affirmé que la révision constitutionnelle est essentielle pour renforcer le rôle du législatif et garantir une meilleure gouvernance.
Cette démarche s’inscrit dans un consensus national sur la nécessité de limiter l’hyperpuissance de l’exécutif et de redonner une voix plus forte au parlement dans le processus décisionnel.









