Dans une tournure troublante à un an des élections présidentielles, deux hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur du Bénin, ainsi que le fondateur du parti Le Libéral, ont été inculpés pour des accusations de corruption et de blanchiment de capitaux.
Les événements se sont accélérés entre la nuit du 21 et le matin du 22 mai, lorsque la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a émis des mandats de dépôt contre ces individus, dont les agissements seraient liés à des facilités accordées à un entrepreneur béninois résidant au Canada pour obtenir la reconnaissance de son parti politique.
Le procureur spécial Mario Mètonou, à l’origine de ces inculpations, avait déjà évoqué l’affaire le 16 mai, indiquant que le moment choisi pour ces mesures judiciaires est crucial alors que le président sortant, Patrice Talon, ne pourra pas se présenter à nouveau selon la Constitution.
Au fil de l’enquête, les accusés auraient reconnu leur implication dans les faits reprochés, ce qui a conduit à une décision de détention provisoire, malgré les efforts de leurs avocats pour contester cette action devant le juge des libertés.
Un autre fonctionnaire, le secrétaire général du ministère, est également impliqué dans cette affaire, mais sans placement sous mandat de dépôt.
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