À la suite du coup d’État déjoué ce dimanche 7 décembre au Bénin, les opérations de sécurisation se poursuivent. Selon les dernières informations, plusieurs membres du groupe de militaires putschistes ont été arrêtés au cours de la journée. Ces interpellations sont le résultat des opérations menées par les forces de défense et de sécurité restées loyales au gouvernement. Cependant, d’autres mutins, dont leur chef présumé, le Colonel Pascal Tigri, ont réussi à prendre la fuite.
Le Colonel Tigri, identifié comme la figure de proue du « Comité Militaire pour la Refondation » qui avait annoncé le renversement du président Talon à la télévision nationale, fait désormais l’objet d’une traque active sur l’ensemble du territoire national. Les forces de sécurité sont pleinement mobilisées pour localiser et appréhender les fugitifs, dans le but de rétablir une sécurité totale et d’éviter tout nouveau mouvement de déstabilisation.
Malgré cette traque en cours, le gouvernement béninois maintient son discours rassurant. Il affirme que la situation est totalement sous contrôle et que les institutions de l’État fonctionnent sans perturbation. Les autorités renouvellent leur appel à la population pour qu’elle demeure calme et vaguer normalement à ses occupations, cherchant ainsi à restaurer un sentiment de vie quotidienne après les violents événements du matin.
Ces développements indiquent que la phase aiguë de la tentative de putsch est passée, laissant place à une phase de poursuite judiciaire et sécuritaire. La capacité des forces loyalistes à arrêter des suspects et à organiser une traque suggère un rétablissement de l’autorité de l’État. Cependant, la fuite du leader présumé et d’autres mutins impose une vigilance maintenue dans les heures et jours à venir pour consolider définitivement la stabilité retrouvée.
