La chanteuse malienne Rokia Traoré a été libérée de la prison de Haren à Bruxelles le 22 janvier, après avoir passé sept mois derrière les barreaux.
Accusée de « non-représentation d’enfant » dans un conflit avec son ancien partenaire belge concernant la garde de leur fille de neuf ans, elle avait été initialement incarcérée en Italie en juin, avant d’être transférée en Belgique en novembre.
Lors d’une audience récente, la justice a décidé de lui accorder la liberté, tenant compte des efforts de médiation entre Rokia et son ex-conjoint, Jan Goossens, qui ont débouché sur un accord concernant les modalités de visite de leur fille.
Malgré sa libération, le dossier judiciaire de Rokia Traoré n’est pas entièrement clos. Le tribunal belge a annulé la condamnation en raison de l’accord de médiation, mais d’autres audiences sont prévues, notamment en juin pour revoir la question de la garde.
Les avocats de son ancien partenaire estiment que le prochain procès sera plutôt formel et que les chances d’une nouvelle condamnation sont limitées.
Rokia Traoré, qui a exprimé ses regrets quant à l’impact de cette affaire sur sa carrière, pourra désormais résider en Europe sans avoir à respecter une obligation de résidence en Belgique avant le prochain procès.
