BAC 1 au Togo : Un examen superflu ou essentiel pour l’avenir des élèves ?

Le probatoire ou BAC 1, un examen tout comme les autres, est au centre de plusieurs spéculations depuis un certain moment. Parents, Apprenants se cachent désormais sous la coupole que le diplôme du BAC 1 au Togo n’est pas sollicité aux différents concours et négligé dans les demandes d’emplois. Le citoyen au vu de ces réalités estime que le probatoire n’a plus sa place d’être. Mais qu’en est-il réellement ?

À part le Togo , la plupart des pays francophones ont supprimé ce parchemin de la panoplie des diplômes délivrés par leur système éducatif. Quel bénéfice tirer alors d’un diplôme qui n’a pas une grande importance à l’étranger et parfois même au pays ?

Les avantages du BAC 1 dans le système éducatif

Le probatoire qui tient lieu de porte d’entrée en classes de terminale est une survivance de la première partie du baccalauréat. Un test avant l’épreuve.

Pour beaucoup d’entre nous qui ont fait la seconde, la masse populaire perçoit cette classe comme  » La maison du repos « . Une réalité désolante si l’on sait que cette classe de bienvenue au lycée est la base du parcours de l’apprenant du second cycle. Fort de cela, le probatoire sert à une réglementation et à un test du niveau réel de l’apprenant.

En deuxième point, le mal étant profond de nos jours, vu la démotivation des apprenants qui ne voient plus en l’école le pilier sûr pour un meilleur lendemain, l’examen du probatoire sert de tremplin pour extraire les mauvaises graines des bonnes. Un examen qui évite d’avoir des diplômés avec des lacunes.

En lieu et place, le baccalauréat ne serait pas un moyen de bloquer le parcours scolaire des élèves. Il vise simplement à apprécier l’aptitude ou non de passer l’examen du BAC 2.

En 2022, dans un panel organisé par le ministère chargé de la Jeunesse à l’université de Lomé, le ministre Dodzi KOKOROKO présent sur les lieux a profité pour trancher cette épineuse question : « notre héritage est ce qu’il est » a-t-il dit. Mais il poursuit en affirmant que » nous n’avons pas aujourd’hui peur de transcender ce système et dire un jour que nous pouvons nous passer du probatoire ».

La suppression du baccalauréat, ferait-il de nos apprenants de meilleurs diplômés à la fin de leur cursus secondaire. L’avenir nous le dira ?

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