Avortement (IVG) : Mort, infections … Les réels dangers pour les jeunes filles togolaises

Le sujet de l’avortement suscite encore des débats dans le monde. Au Togo, ce phénomène n’est plus une question dont on aura peur de parler. Cette pratique a trouvé des raisons d’être au sein de nos sociétés. Toutefois, quels sont les dangers auxquels les jeunes filles s’exposent ?

Contrairement, en France, au Togo, l’avortement n’est pas un droit constitutionnel. La loi togolaise punit toute personne qui s’adonnera à cette pratique sans une prescription médicale. Cependant, est-ce que toutes ces raisons effaceront les effets néfastes de cette pratique sur certaines personnes qui défient la loi ? À quoi ces jeunes filles doivent-elles s’attendre ?

Les conséquences néfastes de l’avortement

L’IVG est une décision complexe et personnelle qui peut avoir un impact profond sur la vie d’une femme.

Les risques physiques liés à cette pratique sont nombreux. Ces personnes s’exposent à des saignements, des crampes et des infections. Elles s’attirent la mort. Homba, une étudiante en communication des organisations, témoigne : « Je me rappelle quand j’étais au cours primaire. La fille de notre voisine avait crié. Suite à cela, je suis partie voir ce qui se passait. Elle saignait et criait de douleur parce qu’elle a subi un avortement. Elle pleurait dans son sang. Finalement, elle est morte, mais jusqu’à présent, je suis traumatisée ».  

Cette pratique affreuse engendre des lésions utérines, des hémorragies et la stérilisation. Esther, étudiante en journalisme, affirme : « L’avortement peut amener la femme à ce qu’elle ne puisse plus accoucher ou ne plus jamais tomber enceinte ». 

Si les IVG peuvent engendrer autant de conséquences physiques, l’émotion et la psychologie ne sont pas exclus. Ces conséquences varient d’une femme à l’autre. Certaines ressentent de la tristesse, de la culpabilité et du regret. D’autres par contre n’éprouvent aucun sentiment négatif par conséquent, elles sont appelées les « sans-cœur ». 

Le risque de troubles psychologiques après avortement est faible. Cependant, certaines peuvent développer un syndrome de stress, une anxiété ou une dépression. La société également fait connaître le goût amer de l’avortement à ces personnes.

Les femmes sont aussi confrontées à la stigmatisation sociale ou des difficultés relationnelles après avoir avorté. Face à ces conséquences, ne serait-il pas urgent de sensibiliser les jeunes filles sur ce sujet ?

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