En janvier 2023, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) a connu une augmentation au Togo. Selon Togo Matin, c’est une nouvelle accueillie avec soulagement par les populations. Mais, il y a un hic au niveau de la mise en application.
Cette revalorisation du SMIG s’inscrit dans une optique de progrès social, selon les déclarations du ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara. Cependant, la mise en œuvre de cette mesure rencontre quelques difficultés et pose la question de savoir si l’on est allé trop vite en besogne.
Le SMIG est une disposition obligatoire qui s’impose à l’ensemble des entreprises et des employeurs au Togo, mais il est également nécessaire d’être attentif aux autres enjeux et intérêts poursuivis ensemble. C’est dans cette optique que le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social a décidé d’aller à l’écoute des acteurs économiques pour voir dans quelle mesure l’Etat peut favoriser la mise en œuvre de cette mesure.
Gilbert Bawara a déclaré lors d’une rencontre à Kara : « Ces enjeux sont de veiller au développement et à la préservation de l’activité économique. L’objectif est d’attirer davantage d’investissements avec comme finalité, la création d’emplois et naturellement, le bien-être des populations togolaises ».
Cette mesure de revalorisation du SMIG est une avancée importante pour le Togo, qui avait vu cela inchangé depuis plusieurs années.
