Un crime macabre a secoué la région des Plateaux. Des voleurs se sont introduits dans un cimetière et ont dérobé un corps dans sa tombe dans la nuit de mercredi à jeudi. Le cercueil violé, retrouvé brisé et vide, a laissé les autorités et les habitants en haleine.
Des sources rapportent que la tombe du cimetière d’Atakpamé a été ouverte de force, probablement à l’aide d’un outil lourd, laissant derrière elle des débris de terre et des empreintes de pas visibles. Le corps, enterré récemment, a disparu sans laisser de traces, ce qui aggrave le mystère.
Alors que les auteurs restent inconnus, les spéculations vont bon train. S’agit-il d’un trafic illicite de restes humains, une menace clandestine mais persistante dans la région ? Ou bien cette profanation est-elle liée à des crimes rituels, des vendettas personnelles ou autres raisons non divulguées.
Cet incident a ravivé les inquiétudes quant au manque de protection des lieux de sépulture togolais. La plupart des cimetières du pays ne sont ni clôturés ni surveillés, ce qui les rend vulnérables à de telles violations. Les autorités municipales subissent désormais une pression croissante pour mettre en place des mesures de surveillance.